Petites lumières

Vivre le douloureux cheminement du deuil – où et comment trouver un peu d’apaisement ? Se promener dans la nature, lire de beaux textes, prendre soin de son corps, se retrouver avec une personne aimante et bienveillante et bien d’autres choses en plus peuvent réconforter.

Nous vous offrons, chaque mois, une « Petite Lumière » en espérant qu’elle vous aidera à trouver un peu de sérénité et de douceur dans ces moments de vie si difficiles.

 


  • juillet

    La valeur des choses n’est pas dans la durée, mais dans l’intensité où elles arrivent. C’est pour cela qu’il existe des moments inoubliables, des choses inexplicables et des personnes incomparables.

    Fernando Pessoa

  • juin

    Le souvenir est le parfum de l’âme.

    George Sand

  • avril

    Dans le murmure des feuilles qui dansent, il y a des mots doux, des papillons, des yeux émerveillés, de la force, du courage, de la joie, beaucoup de joie.

    Dans le murmure des feuilles qui dansent, il y a surtout les petits bouts d’âme de ceux qu’on aime mais qu’on ne peut plus prendre dans nos bras

    Agnès Ledig

  • décembre

    Le monde tient debout par ce réseau d’amour que nous créons,
    Vous et moi, chaque jour. Tous ces êtres qui, en cet instant,
    Sont en train de faire quelque chose, des actes d’amour dans le monde,
    Un regard de tendresse pour la terre qui nous entoure, pour la création.
    Cela tient debout le monde.

    Christiane Singer

  • novembre

    Mets-toi tout contre moi, on ne parlera pas ;
    On n’a plus besoin de rien se dire, on a besoin
    Que d’être ensemble encore une fois,
    Et de laisser venir la nuit dans le contentement
    De la tâche accomplie.

    C.-F. Ramuz

  • octobre

    Les miracles vous paraissent impossibles.
    Qu’en savez-vous ? Dites-vous donc que vous ne savez rien,
    Et que l’impossible selon vos sens,
    Se réalise à chaque minute.

    Emile Zola

  • septembre

    Au bord des mots qui ne sont pas dits,
    S’ouvre l’espace où le cœur vit,
    Le pur silence qui le nourrit.

    Alice Rivaz

  • août

    Il n’est pas nécessaire de courir le monde,
    De traverser océan et jungle pour sentir
    Le charme des nuées, la sève des arbres,
    Le langage des rivières et des nuits.

    Joseph Kessel, Des hommes

  • juillet

    L’arbre est devant la fenêtre du salon. Je l’interroge chaque matin :
    « Quoi de neuf aujourd’hui ? » La réponse vient sans tarder,
    Donnée par des centaines de feuilles : « Tout ! »

    Christian Bobin

     

  • juin

    Entre tous les départs, choisissons le retour,
    Au centre des retours, refaisons le voyage.
    Dans les sillons de cent soleils perclus d’amour,
    La source des regards fixera nos visages

    François Cheng, Enfin le royaume

  • mai

    Non dû, mais don, mais abandon,
    A l’endurance, à la durée,
    D’où l’abondance inattendue.
    Tout don de vie abonde en don

    François Cheng, Enfin le royaume

  • avril

    Ton âme, tu la sais sans la voir, mais tu vois
    Celle d’un autre quand il s’émeut ou se confie,
    Miracle des regards croisés, fenêtre ouverte :
    Voyant l’âme de l’autre, la tienne tu perçois

    François Cheng, Enfin le royaume

  • mars

    Apprends-nous, nuit, à toucher le fond.
    A gagner le non-lieu où sel,
    Et gel échangent leur secret,
    Où souffle et source re-font un

    François Cheng, Enfin le royaume

  • février

    Tu surprends le vol des lucioles,
    Tu entends la chute des pétales,
    Est-ce l’heure des solitudes
    Pour toi ? Ou celle du partage ?

    François Cheng, Enfin le royaume

  • janvier
    Je crois bien que je me moque d’à peu près tout. Je dis : je crois, car qui est sûr de jamais disposer d’une telle force ? Sur cette première constatation, se greffe la seconde : rien ne m’est indifférent. Voici donc les deux ailes avec lesquelles je vole : détachement, sympathie. La première m’emporte très haut, la seconde m’aide à emporter avec moi tout ce que je vois. Il faut bien qu’elles battent en même temps, bien sûr, sinon c’est la chute.

    Christian Bobin, Autoportrait au radiateur

  • décembre
    La bonté, c’est comme trouver un diamant dans de la verroterie : c’est incompréhensible. C’est impossible de savoir d’où elle vient, elle tombe du ciel, et c’est cela qui est mystérieux

    Christian Bobin, La lumière du monde

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